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Accueil de 8-12h / 13-17h (fermeture à 16h le vendredi)

Qui sommes-nous ?

Qui sommes nous ?

La MTPL est un service de prévention et de santé au travail interentreprises créé en 1987. C’est une association loi 1901 à but non lucratif, soumise au code du travail (Article D4622-15 du Code du travail). Elle est membre du réseau PRESANSE (Prévention, Santé au Travail, Service, Entreprise), organisme qui représente 240 Services de Prévention et de Santé au Travail Interentreprises (SPSTI) de France.

A sa création, seules les professions libérales et les salariés de sociétés informatiques sont pris en charge par la MTPL. Progressivement, le service s’ouvre à de nouveaux secteurs d’activités : les cliniques et des structures de la fonction publique.

A ce jour, le Service Santé au travail MTPL compte 700 entreprises adhérentes et prend en charge la prévention en santé dans le milieu de travail d’environ 14 500 salariés. L’agrément accordé par la DREETS ( Direction Régionale de l’Economie, de l’ Emploi, du Travail et des Solidarités) à la MTPL le 30 Aout 2021 permet au service de prendre en charge des salariés de différents secteurs d’activité :

Une équipe pluridisciplinaire

Avec l’augmentation du nombre de salariés suivis et la loi Travail du 8 août 2016 (Loi travail n°2016-1088 relative à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels), une équipe pluridisciplinaire de prévention de la santé au travail, s’est peu à peu construite au sein du service de santé au travail.

La loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 pour renforcer la prévention en santé au travail a consolidé la notion d’équipe pluridisciplinaire et les Services de Santé au Travail Interentreprises (SSTI) ont changé de dénomination et sont devenu des « Services de Prévention et de Santé au travail Interentreprises » (SPSTI). Afin de renforcer la notion de prévention au sein des entreprises.

Le service se compose de 5 médecins du travail , de 2 infirmières santé au travail, d’une ergonome et de 3 secrétaires médicales.

Le service de santé au travail s’organise aujourd’hui autour de 2 équipes pluridisciplinaires (Médecin du travail, Infirmière Santé au Travail, secrétaire médicale et Ergonome) présentent sur chacun des sites.

Le médecin du travail fait appel à des professionnels pour compléter ses missions d’accompagnement individuel : psychologues et assistances sociales.

Pôle direction

Président : M. Olliéric
Directrice de la MTPL : Mme Quiniou

Médecins du travail

  • Dr Plouhinec
  • Dr Zignol
  • Dr Ligeard
  • Dr Courdurié

Le médecin du travail est un acteur central de la prévention des risques professionnels. Soumis au secret médical, il veille sur la santé des salariés et conseille l’employeur sur l’ensemble des problématiques liées aux conditions de travail.

L’indépendance du médecin du travail dans l’exercice de son activité est un élément essentiel de la déontologie de cette profession, qui a été consacrée par les textes.

Le rôle du médecin du travail consiste à éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail, notamment en surveillant leurs conditions de travail, de sécurité et d’hygiène au travail en veillant à l’adaptation des postes de travail à leur état de santé.

Le médecin du travail, est le conseiller de l’employeur, des travailleurs, des représentants du personnel et des services sociaux, notamment sur :

  • l’amélioration des conditions de travail dans l’entreprise,
  • l’adaptation des postes, des techniques et des rythmes de travail à la santé physique et mentale, notamment en vue de préserver le maintien dans l’emploi des salariés,
  • la protection des travailleurs contre l’ensemble des nuisances, et notamment contre les risques d’accidents du travail ou d’exposition à des agents chimiques dangereux, et la traçabilité des expositions professionnelles
  • l’hygiène générale de l’établissement et dans les services de restauration,
  • la prévention et l’éducation sanitaires dans le cadre de l’établissement en rapport avec l’activité professionnelle,
  • lors de projet de construction ou les aménagements nouveaux,
  • les modifications apportées aux équipements,
  • la mise en place ou la modification de l’organisation du travail de nuit,
  • l’accompagnement en cas de réorganisation importante de l’entreprise,
  • il décide du suivi individuel et adapte à l’état de santé des travailleurs en conformité avec la loi,
  • il participe aux réunions du CSE sur les sujets Santé Travail.

 Il conseille également l’employeur, notamment en participant à l’évaluation des risques dans le cadre de l’élaboration de la fiche d’entreprise et dans le cadre de son action sur le milieu de travail, qu’il conduit avec les autres membres de l’équipe pluridisciplinaire, qu’il anime et coordonne.

Enfin, il contribue à la veille épidémiologique et à la traçabilité.

Comme tout médecin, le médecin du travail est soumis aux dispositions du Code de santé publique et du Code de déontologie, en particulier au secret médical. Il est tenu au secret professionnel et au secret de fabrication.

Il rédige un rapport annuel d’activité.

Infirmières santé au travail

  • Mme Druet-Griffon
  • Mme Portrait

Les missions de l’infirmier santé au travail sont exclusivement préventives, à l’exception des situations d’urgence.

Dans le respect des dispositions, du Code du travail, du Code de la santé publique et sur la base du protocole écrit élaboré par le médecin du travail, l’infirmier de santé au travail a vocation à :

  • Réaliser les visites d’information et de prévention, ainsi que leurs renouvellements dans le cadre du suivi individuel de l’état de santé des salariés,
  • Réaliser les visites intermédiaires effectuées dans le cadre du suivi individuel renforcé,
  • Participer aux actions en milieu de travail, notamment aux actions de prévention et d’éducation à la santé au travail en sensibilisant et en informant les salariés en matière de santé et sécurité au travail,
  • Participer à des actions d’information collectives conçues en collaboration avec le médecin du travail et validées par lui,
  • Concourir au recueil d’observations et d’informations dans le cadre d’enquêtes et d’études, y compris épidémiologiques et de veille sanitaire,
  • Réaliser des fiches d’entreprises et des études de poste,
  • Participer aux actions visant le maintien et l’insertion ou la réinsertion des salariés au poste de travail et dans l’emploi.

Comme tout professionnel de santé, l’infirmier en santé au travail est tenu au secret médical. Il est également soumis au Code de déontologie et au secret professionnel.

Secrétaires médicales

  • Mme Chanteloup
  • Mme Chevallier
  • Mme Beauvillain


La secrétaire médicale est la liaison entre les employeurs, les salariés et notre équipe pluridisciplinaire. Ce sera votre première interlocutrice de notre service de santé au travail. 

Elle s’occupe du suivi et de la saisie des dossiers médicaux des adhérents affectés à son équipe.

Elle assure la gestion des plannings du médecin du travail et des infirmiers santé au travail.

Lors des visites médicales, elle réalise les pré-visites médicales : audiogramme et test visuel en fonction des besoins.

Comme tout professionnel de santé, la secrétaire médicale est tenue au secret médical et  professionnel.

Ergonome -IPPR (Intervenant en Prévention des Risques Professionnels) :

  •  Mme Julienne

L’intervenant en prévention des risques professionnels a des compétences techniques ou organisationnelles en matière de santé et de sécurité au travail (ergonomie, toxicologie, hygiène industrielle, organisation du travail). Il participe, dans un objectif exclusif de prévention, à la préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs et à l’amélioration des conditions de travail. Il fait partie intégrante de l’équipe pluridisciplinaire des services de santé au travail interentreprises et communique les résultats de ses études au médecin du travail.

Ses principales missions :

  • Actions de sensibilisation individuelles et collectives (Prévention des risques professionnels (TMS, RPS..), réalisation du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP),
  • Aide à la réalisation et la mise à jour du Document unique d’évaluation des risques professionnels,
  • Réalisation des fiches d’entreprises,
  • Diagnostics de prévention des risques professionnels (Observations des activités, entretiens, analyse des activités),
  • Accompagnement des employeurs à la construction de démarches santé au travail,
  • Réalisation de métrologie : ambiance thermique, sonore, lumineuse.

Sous l’autorité du médecin du travail, l’IPRP intervient en toute indépendance professionnelle.

Comme tous les membres de l’équipe pluridisciplinaire, l’ingénieur prévention est tenu au secret professionnel et au secret de fabrication.

La gouvernance

Assemblée générale

Comme dans toute association, régie par la loi du 1er juillet 1901, tous les adhérents sont convoqués en Assemblée Générale Ordinaire afin de statuer sur les comptes de l’année écoulés et valider les actions importantes de l’Association.

L’assemblée générale a lieu tous les ans.

Au terme de ces exposés, l’Assemblée générale est appelée à approuver les comptes de l’exercice clos, le projet de budget de l’année en cours et à entériner les décisions du Conseil d’administration.

Ces décisions concernent, notamment, la fixation des tarifs des cotisations.

D’autres questions importantes, tels que projet de service, statuts ou règlement intérieur de l’association, nomination d’administrateurs…, peuvent être également examinées par l’assemblée générale des adhérents.

À noter : chaque adhérent peut déléguer son « pouvoir » (pour le vote des résolutions) soit au Président du Conseil d’administration ou au Vice-président, soit à un autre adhérent.

Les décisions soumises au vote font l’objet de « résolutions » qui sont consignées dans le rapport d’activité.

Conseil d'administration

L’association est administrée par un Conseil d’administration paritaire de 10 membres (cinq représentants des employeurs et de cinq représentants des salariés des entreprises adhérentes).

Le président est élu par les membres employeurs, le trésorier parmi les membres salariés. Il est composé de 5 représentants des employeurs élus pour 4 ans et 5 représentants des salariés désignés pour 4 ans

Le Conseil d’Administration exerce les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de l’Association et gérer ses intérêts.

Il se réunit au moins une fois par semestre.

Commission de contrôle

L’organisation et la gestion de l’association sont placées sous la surveillance d’une commission de contrôle composée pour un tiers de représentants des employeurs et pour deux tiers de représentants des salariés, désignés pour 4 ans.

Le Président de la Commission est élu parmi les représentants des salariés, le secrétaire parmi les membres employeurs.

Commission médico-technique (CMT)

La commission médico-technique a pour mission de formuler des propositions relatives aux priorités du service et aux actions pluridisciplinaires conduites par ses membres.

Elle élabore un projet de service pluriannuel qui définit les priorités d’action du service et qui s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Objectifs Pluriannuels et de Moyens (CPOM). Ce projet est soumis à l’approbation du Conseil d’Administration.

Elle est consultée sur :

  • La mise en œuvre des compétences pluridisciplinaires
  • L’équipement du service
  • L’organisation des actions en milieu de travail, des examens médicaux, des entretiens infirmiers
  • L’organisation d’enquêtes et de campagnes
  • Les modalités de participation à la veille sanitaire

Elle communique ses conclusions au conseil d’administration et au médecin inspecteur du travail.

CPOM

Le CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) tient compte de la politique nationale et régionale en matière de santé au travail (Plan Santé Travail 2016-2020) et des besoins identifiés notamment par les MIT ( Médecin Inspecteur du Travail) et la DIRECCTE. Ainsi, 2 actions prioritaires ont été choisies à la MTPL.

En 2017, 19% des salariés suivis à la MTPL bénéficient d’un suivi médical renforcé parce qu’ils sont exposés aux agents biologiques de niveau 3 et 4. Cette action de sensibilisation des employeurs et salariés cible en particulier les cabinets médicaux et dentaires, les activités vétérinaires, les pharmaciens, les sociétés d’ambulances, les sociétés de bio nettoyage intervenant dans des locaux médicaux.

C’est un travail réalisé en partenariat avec le MIT et la CARSAT, qui doit aboutir à la réalisation d’un document d’information destiné aux salariés et employeurs.

  • Action n°2 : maintien dans l’emploi

En lien avec le MIT, le SSTI participe à une enquête épidémiologique régionale sur le maintien dans l’emploi. Cette enquête a pour but de recenser les actions déjà menées par les médecins du travail et leur équipe pour le maintien dans l’emploi. Une autre étape du projet consistera à réunir les différents acteurs en santé au travail intervenant dans le maintien dans l’emploi pour en améliorer la coordination : médecins conseils de la CPAM, service social de la CARSAT, MT des SST.

Le projet de service pluriannuel 2016-2020

Dans le cadre de la loi du 20 juillet 2011, le Service Santé au travail MTPL élabore un projet de service pluriannuel (PSP) qui définit le thème des actions engagées par le service. Le PSP est en lien avec le plan santé travail (PST 2016-2020) :

  • Thème 1 : préserver la santé physique et psychique des salariés
  • Thème 2 : promouvoir la culture santé-sécurité au travail

Le service souhaite porter une attention particulière aux TPE et PME souvent peu informées des missions du SSTI. Le service a également entrepris de rédiger des protocoles « fiches prévenance » destinés aux employeurs pour les aider à faire face à certaines situations particulières en entreprise :

  • Que faire en cas d’agression ?
  • Que faire en cas de propos suicidaires ?
  • Que faire en cas d’absences régulières ?
  • Que faire en cas de suicide ou tentative de suicide sur le lieu de travail ?
  • Que faire en cas de troubles de comportement sur le lieu du travail ?

Le réseau PRESANSE

Notre service de Santé au Travail est membre du réseau Presance (organisme de représentation des Services de Santé au Travail Interentreprises de France).

Association à but non lucratif, Présanse (Prévention, Santé, Service, Entreprise) est l’organisme représentatif des 240 Services de Santé au Travail Interentreprises (SSTI) de France. Le réseau Présanse fonde sa légitimité sur l’activité des territoires et sur les compétences des 17 000 professionnels à l’œuvre au quotidien au sein des SSTI. Les Services de Santé au Travail représentés par Présanse se positionnent comme une ressource importante et utile dans le champ de la santé au travail.

L’année 2018 a vu le réseau des SSTI poursuivre sa structuration avec les nouvelles grandes régions administratives : 13 associations régionales de SSTI, correspondant aux grandes régions métropolitaines, existent désormais dont Présanse Pays de la Loire 

Au cours du MOAIJ, les personnes accompagnées vont :

  • Réaliser un bilan personnel et professionnel permettant de mettre en exergue les acquis, les aptitudes et les compétences transférables vers un nouveau projet professionnel,
  • Faire le point sur les connaissances générales, les acquis professionnels et extraprofessionnels, les centres d’intérêts, les facultés mnésiques, dans le but d’établir un bilan personnel et professionnel,
  • Découvrir les secteurs d’activité par une immersion directe en entreprise et y vérifier le transfert possible des savoir-faire et savoir-être,
  • Bénéficier d’un accompagnement collectif et individuel,
  • Evaluer la faisabilité du nouveau projet de travail au regard des restrictions médicales, aptitudes cognitives et professionnelles.

REPRENDRE LE TRAVAIL PROGRESSIVEMENT : LE TEMPS PARTIEL THÉRAPEUTIQUE

  • Votre médecin traitant peut vous prescrire un temps partiel thérapeutique (ou mi-temps thérapeutique) s’il estime qu’un travail à temps partiel peut contribuer à votre rétablissement.
  • Pour recevoir les indemnités journalières de l’Assurance Maladie pendant votre mi-temps thérapeutique, 2 conditions doivent être remplies :
  • Le temps partiel thérapeutique doit être prescrit par votre médecin traitant ;
  • L’aménagement de vos horaires doit être négocié avec votre employeur.
  • Depuis le 1er janvier 2019, le passage au travail à temps partiel thérapeutique ne doit plus être précédé obligatoirement d’un arrêt de travail indemnisé à temps complet.
  • La répartition du temps : comme son nom l’indique, il s’agit d’un temps partiel thérapeutique, c’est-à-dire que vous pouvez travailler aussi bien à 20 % qu’à 80 % de votre temps de travail. Ce ratio peut changer au fur et à mesure de l’amélioration de votre état de santé.
  • L’organisation du temps partiel : pour les modalités d’application du mi-temps thérapeutique dans l’entreprise, c’est à vous d’en discuter avec votre médecin du travail et votre employeur. Il n’existe aucune règle fixant la répartition des heures de travail dans la semaine. Votre employeur peut refuser le temps partiel thérapeutique s’il le juge incompatible avec le fonctionnement de l’entreprise. Dans ce cas, c’est avec le médecin du travail qu’il faudra réévaluer votre situation.
  • La durée du temps partiel : il s’agit d’un dispositif transitoire qui doit permettre la reprise du travail à temps complet, un peu comme une réadaptation à l’effort. De ce fait, le temps partiel thérapeutique est limité dans le temps. La durée est conditionnée par l’évolution de votre état de santé qui doit permettre la reprise à temps complet et évaluée par le médecin-conseil de l’Assurance Maladie en lien avec votre médecin traitant. Après une période d’essai, si la reprise à temps complet n’est pas possible, un autre dispositif devra être envisagé (invalidité, reconversion professionnelle…) en lien avec le médecin du travail et votre médecin traitant.

Art. L.4624 2 3 Après un congé de maternité ou une absence au travail justifiée par une incapacité résultant de maladie ou d’accident et répondant à des conditions fixées par décret, le travailleur bénéficie d’un examen de reprise par un médecin du travail dans un délai déterminé par décret.

Art. L. 4624 2 4 En cas d’absence au travail justifiée par une incapacité résultant de maladie ou d’accident d’une durée supérieure à une durée fixée par décret, le travailleur peut bénéficier d’un examen de préreprise par le médecin du travail , notamment pour étudier la mise en œuvre des mesures d’adaptation individuelles prévues à l’article L. 4624 3, organisé à l’initiative du travailleur, du médecin traitant, des services médicaux de l’assurance maladie ou du médecin du travail, dès lors que le retour du travailleur à son poste est anticipé. L’employeur informe le travailleur de la possibilité pour celui-ci de solliciter l’organisation de l’examen de préreprise.

La visite médicale de reprise du travail n’est pas systématique.

Elle est obligatoire si le salarié était en arrêt de travail pour l’un des motifs suivants :

La visite médicale de reprise doit avoir lieu dans les 8 jours calendaires: Correspond à la totalité des jours du calendrier de l’année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés à compter de la reprise du travail du salarié.